Sophia, stagiaire chez Vie de Penderie vous avait promis un reporting de son week end au Festival Mainsquare d’Arras, chose promise, chose due !
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L’édition 2015 a été aussi riche et intense que la précédente, qui avait été rythmée par les concerts de gros noms tel que Stromae, The Black Keys, Franz Ferdinand, ou encore Pavor Stelar !
Pour cette année, il m’a fallu quelques jours pour reconstituer la boîte à souvenir de ce cru 2015 🙂
Si j’y suis retournée pour la deuxième fois, malgré la galère de logement, hôtels & Airbnb complets depuis janvier et prix qui explosent, le Mainsquare reste pour moi le festival possédant l’un des line-up les plus complets, l’organisation la plus aboutie et les files d’attente les plus courtes !
La nourriture y est très bonne, le Sénégal, la Thailande et l’Argentine ravivent nos papilles 🙂
La Main-Scene est réservée en majorité à des artistes grand public, et la GreenRoom présente des noms plûtot electro, expérimentaux, en plus des gagnants du tremplin organisé par le festival. Ces deux immenses scènes ont permis à cet événement d’accueillir pour cette édition plus de 120.000 festivaliers !
Voici le line-up de folie programmé puis je vous parlerai de mes coups de coeur 2015 🙂
Jour 1:
Arrivée assez tard à Arras le vendredi, le premier concert que j’ai pu voir a été celui de The Script (photo), dont je ne connaissais que le nom et j’ai vite compris pourquoi ! Vers 20h30, des milliers de fans, surtout filles se sont amassés devant la grande scène pour le seul passage du groupe en France de l’été. The Script joue une pop-rock classique mais d’une grande générosité, calibrée pour les festivals et les stades. Le concert venait juste de commencer que le chanteur se mêlait déjà à la foule accompagné d’un seul garde du corps !
Pour la suite, je me faisais une immense joie de voir enfin George Ezra, ce grand blond d’une vingtaine d’année qui chante comme un bluesman expérimenté, mais qui nous a finalement fait faux bon. Début du concert, on voit des techniciens s’activer pendant encore plus de 20mn pour au final voir un monsieur à casquette entonner une électro-pop aux accents de funk et de rock avec une voix très particulière. George Ezra étant malade (l’information avait été relayée dans l’après-midi), c’est sans répétition que Isaac Delusion (photo) est venue défendre son album, qui nous a convaincu en l’espace de deux titres. Planant et mélodieux.
La scène principale a vu défiler Shaka Ponk et Lenny Kravitz, vu de loin pour ce dernier pour un set sans surprise. Kodaline et Rone (photo) se sont succédé à la GreenRoom pour y mettre le feu pour la fin de ce premier jour, qui en laissait donc présager deux très bons à suivre !
Jour 2 :
Arrivée tôt cette fois-ci, j’ai eu le temps de pique-niquer dans un beau parc à proximité du site avec une petite bière le temps que les concerts débutent.
On démarre avec Circa Waves, Coasts et Twin Atlantic, des groupes rock dans l’ensemble, sur lesquelles ils fait bon danser mais sans grande surprise. Sentiment rapidement mis de coté grâce à la formation belge BRNS (photo) qui livre un show si beau qu’elle en fait danser l’énorme assistance dans sa quasi-totalité. Le leader est chanteur ET batteur, et réussit l’exploit de combiner une technique parfaite sur les deux fronts, soutenu par ses trois collègues. Le tout donne un art-rock/indé, expérimental, mais tout ce qu’il y a de plus agréable :).
Avant de commencer à bouger vers la scène principale pour essayer d’avoir une place correcte pour le concert de Muse, que je n’avais pu voir que de très loin il y’a deux ans à Bercy, on écoute James Bay (photo). Ce jeune anglais nous offre une heure de prestation qui nous transporte grâce à son très beau timbre de voix et son jeu de guitare. Skip The Use vient de commencer son concert sur la Main-Scene, mais les ayant déjà vu à plusieurs reprises, on en profite pour tester le Bar à Vin !
Après quelques verres de Sauvignon, direction Muse (photo), et que dire d’un live de Muse ?! Le trio anglais tient enfin sa promesse : de Apocalypse Please à Knights Of Cydonia, sans oublier le brillant Reapers et son solo de guitare dément, la setlist est incontestablement rock. Un retour aux sources rassurant pour nous, fans de la première heure. Habitué des show grandioses, ils nous ont offert gros son, confettis et ballons gonflables géants ! A retrouver en intégralité ici !
Mais ce samedi magique est loin d’être fini : Madeon (à droite) et Fakear (à gauche) qui se partagent les dernières plages horaires vont tout donner et nous faire danser sur de l’électro de qualité. Deux français, chez qui on reconnait des prodiges de la scène électronique : le premier dans un style saccadé qui a fait sa réputation tandis que le second nous emmène doucement dans son univers lumineux, au-delà des frontières.
Jour 3 :
Belle surprise avec le belge Oscar & The Wolf (photo), qui débarque avec un look hippie pour un live où l’émotion fait loi, où l’expérimentation est reine, et où les mélodies sont les vraies dirigeantes. Classe et arty du début à la fin.
On court juste après ça en direction de la grande scène pour Lily Wood & The Prick (photo) qui nous a servi un live rock et détendu. La chanteuse à l’aura hypnotique réussit à transporter même les plus réticents, en finissant avec les titres de leurs premiers albums.
Mumford & Sons suivent sur la même scène avec du gros son de guitare électrique et un rock bien dynamique.
Une dernière pause, avant de voir Pharell Williams (photo) : LE nom le plus attendu de cette édition, qui nous ravira avec un show dansant, mêlant des titres qu’il a produit dans le passé, puis un bon moment d’hommage à son groupe N.E.R.D. On entendra bien sûr les indéfectibles « Lose Yourself To Dance » et » Lucky » puis l’évident « Happy « qui a tant tourné à travers le monde mais n’a pourtant pas pris une ride.
Il est minuit passée et déjà l’heure de quitter la citadelle d’Arras qui ferme ses portes en même temps que le MainSquare Festival, dont l’édition 2015 aura été marquée par une profusion de stars et un line-up tout bonnement exceptionnel.
Vivement l’année prochaine !